@Pilou
Merci Pilou pour ces vidéos postées ++
@Milo
C'est cool! j'ai donc bien fait de poster.
@Dardeville
@daredevil said:
TrĂšs beau !!
Pour la petite histoire (parce que je connais Stéphane Potier, l'architecte qui a fait la 3d), la modélisation a duré 8 ans ! 8 ans de recherche, de proposition, de modélisation... Pas étonant de voir un si beau boulot à la fin...
C'est pas vrai! tu connais s'gars lĂ !
Pour ainsi dire rien trouvé sur lui sur Internet.
Ce serait génial de l'inviter à parler de son travail sur nos forums. Avec quel logiciel a t-il mené ce projet? Il parle d'un fichier lourd de quelques millions de polygones. C'était pas avec SketchUp j'en ai peur
Ici Quelques textes rĂ©unis Ă la louche sur LE DĂFI DES BĂTISSEURS
Fondation de l'Oeuvre Notre-Dame
http://www.oeuvre-notre-dame.org/index2.htm
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fondation_de_l'%C5%92uvre_Notre-Dame
Les bĂątisseurs de lâimpossible
Marc Jampolsky rend hommage aux maĂźtres dâĆuvre qui Ă©difiĂšrent la cathĂ©drale de Strasbourg avec Le dĂ©fi des bĂątisseurs, un documentaire en 3D qui sera diffusĂ© samedi sur Arte. par Michel BITZER
D u haut de ses 142 mĂštres, la cathĂ©drale Notre-Dame de Strasbourg fut lâĂ©difice le plus haut de la planĂšte de 1625 Ă 1847, avant dâĂȘtre coiffĂ©e de quelques dizaines de centimĂštres par lâĂ©glise Saint-Nicolas de Hambourg. Jean HĂŒltz, qui avait achevĂ© lâĂ©dification de sa majestueuse flĂšche pyramidale le 24 juin 1439, aurait pu ĂȘtre fier de ce record. Mais il dĂ©cĂ©da dix ans plus tard, sans se douter quâune tempĂȘte anĂ©antirait en 1549 la flĂšche de la cathĂ©drale de Lincoln (160 mĂštres) en Angleterre, et que la foudre ravagerait en 1625 celle de lâĂ©glise Saint-Olaf Ă Tallinn (159 mĂštres) en Estonie, propulsant ainsi la capitale alsacienne au sommet.
HĂŒltz compte parmi les cinq maĂźtres dâĆuvre de la cathĂ©drale de Strasbourg Ă qui Marc Jampolsky rend hommage dans Le dĂ©fi des bĂątisseurs, un docu-fiction en 3D. « CĂ©dric Bonin, le patron de Seppia, avait un projet, mais il ne savait pas sous quel angle lâaborder. Alors jâai longuement consultĂ© les archives de la Fonda tion de lâĆuvre Notre-Dame, qui veille sur la cathĂ©drale de Strasbourg depuis prĂšs de huit siĂšcles, afin dâessayer de faire Ă©merger un rĂ©cit. Et jâai trouvĂ© que cette dynastie de maĂźtres dâĆ uvre se succĂ©dant pour lâĂ©difier permettait de raconter lâhistoire pas trĂšs connue de la grande communautĂ© culturelle du bassin rhĂ©nan », explique le rĂ©alisateur Ă qui lâon doit notamment Nom de code : poilus dâAlaska, lâĂ©popĂ©e de 450 chiens de traĂźneau venus du Grand Nord pour aider les poilus Ă dĂ©fendre la ligne bleue des Vosges pendant la PremiĂšre Guerre mondiale.
Cinq figures phares finirent par Ă©merger, autour desquelles sâarticule le rĂ©cit de cette folle aventure oĂč lâon passa dâun projet de cathĂ©drale romane au style gothique. « Ces architectes sont les stars de leur temps, les Ă©quivalents de Renzo Piano ou de Jean Nouvel aujourdâhui. On se les dispute et on les paie trĂšs cher », confie Marc Jampolsky, qui a menĂ© lâenquĂȘte pour comprendre quel dĂ©fi chacun dâeux avait relevĂ©.
Erwin de Steinbach est le premier maĂźtre dâĆuvre dont le nom apparaĂźt dans les archives en 1284. Il assure la transition du roman au gothique en dessinant notamment le plan de la façade et celui de la grande rosace qui lâorne. Puis Johannes Gerlach, son petit-fils, construit la chapelle Saint-Catherine et Ă©lĂšve entre 1341 et 1370 les deux tours qui seront ensuite reliĂ©es par un beffroi, dont Klaus de Lohre finira lâĂ©dification en 1384. Restera Ă Ulrich dâEnsingen?â venu dâUlm oĂč il devait construire la tour la plus haute de la chrĂ©tientĂ© â Ă construire un octogone au-dessus de lâancienne tour nord. Enfin Ă Jean HĂŒltz de couronner lâĆuvre de ses prĂ©dĂ©cesseurs en Ă©rigeant une flĂšche haute de 32 mĂštres.
Autant dâĂ©tapes reconstituĂ©es devant la camĂ©ra de Marc Jampolsky et qui composent la partie fiction du documentaire. Pas vĂ©ritablement de scĂšnes amples, « comme sur les chantiers des pyramides oĂč il pouvait y avoir plusieurs milliers dâouvriers. LĂ , ce sont des tĂąches trĂšs spĂ©cialisĂ©es, pour lesquelles il faut savoir lire un plan et tailler la pierre. Et le chantier est complexe, car on transforme une cathĂ©drale romane en cathĂ©drale gothique. On dĂ©construit et on reconstruit en mĂȘme temps », insiste le rĂ©alisateur.
Le rĂ©sultat sera Ă©poustouflant. On lâadmire lorsque la camĂ©ra quitte le Moyen Age pour se promener dans la cathĂ©drale Ă lâĂ©poque contemporaine, en compagnie dâhistoriens qui vantent les splendeurs de cet Ă©difice au charme duquel le jeune Goethe â alors Ă©tudiant en droit Ă lâuniversitĂ© de Strasbourg â succomba en 1771. Et on mesure le chemin quâil a fallu parcourir avec les images numĂ©riques de lâarchitecte StĂ©phane Potier, qui a travaillĂ© pendant sept ans pour modĂ©liser, quasiment pierre par pierre, la construction de cet Ă©difice religieux.
LES BĂTISSEURS
La construction de la cathédrale de Strasbourg a duré plus de trois cent ans, de la fin du roman à la fin du gothique.
De nombreux bùtisseurs vivaient à Strasbourg à cette époque. Ils ont empreint la cathédrale de leur propre style. Parmi eux :
Erwin De STEINBACH (1277/84-1318)
Il est lâun des principaux maĂźtres dâoeuvre, si ce nâest LE maĂźtre dâoeuvre, tant le mythe qui sâest bĂąti autour de son nom â notamment grĂące aux Ă©crits de Goethe â laisse penser qu'il fut le gĂ©nie visionnaire de la cathĂ©drale. Il est le premier bĂątisseur dont le nom apparaĂźt dans les archives. On lui doit notamment les plans de construction de la façade et la grande rosace.
MaĂźtre GERLACH (1341-1371)
Petit-fils dâErwin de Steinbach, il obtient le poste de maĂźtre dâoeuvre en 1341. On lui doit notamment la chapelle Sainte Catherine, une des chapelles de la cathĂ©drale. Lâapport de maĂźtre Gerlach reste considĂ©rable, notamment dans la conception des voĂ»tes et dans la modĂ©nature (traitement ornemental : moulures, caissons).
Michael De FRIBOURG (1383-1388)
Il Ă©leva lâĂ©tage du beffroi Ă la fin du XIVe siĂšcle.
Klaus De LOHRE (1397-1399)
Il fut vraisemblablement responsable de lâĂ©dification de la structure moyenne abritant la voĂ»te des cloches.
Ulrich DâENSINGEN (1399-1419)
Il supervisa la construction de lâoctogone au-dessus de lâancienne tour nord.
Jean HĂLTZ (1419-1449)
Second dâUlrich dâEnsingen, Jean HĂŒltz de Cologne Ă©rigea la flĂšche qui surmonte la tour. Il surĂ©leva les tourelles dâescalier jusquâau dĂ©part de la flĂšche, oeuvre dâune rare virtuositĂ© qui culmine Ă 142 mĂštres au-dessus du sol.
http://videos.arte.tv/fr/videos/le-defi-des-batisseurs-la-cathedrale-de-strasbourg--7115444.html
LE DĂFI DES BĂTISSEURS - LA CATHĂDRALE DE STRASBOURG
Plus haut monument de l'Occident jusqu'au XIXe siĂšcle, la cathĂ©drale de Strasbourg, joyau gothique, relĂšve Ă la fois du rĂȘve dĂ©mesurĂ© et de la prouesse architecturale. Comment, au Moyen Ăge, un tel prodige a-t-il Ă©tĂ© possible ? DerriĂšre son Ă©lĂ©gante façade de grĂšs rose et sa cĂ©lĂšbre rosace qui s'embrase au crĂ©puscule, se sont succĂ©dĂ©s pendant trois siĂšcles des maĂźtres d'oeuvre visionnaires et inspirĂ©s - Erwin de Steinbach, Ulrich d'Ensingen ou encore Jean HĂŒltz - et des artisans au savoir-faire enviĂ© dans l'Europe entiĂšre. Lesquels revivent ici dans des sĂ©quences de fiction. Une Ă©popĂ©e qui mĂȘle mystĂšres, doutes et rĂ©vĂ©lations, intrigues et tragĂ©dies.
Vivez l'aventure transmedia "Le défi des bùtisseurs" sur http://cathedrale.arte.tv
Regardez le documentaire en version 3D
LES INTERVENANTS (SĂ©lection)
Scientifiques et experts de différents domaines nous expliquent le défi qu'a constitué la construction de la cathédrale. Ils présentent les derniers acquis de la recherche et contribuent à élucider les mystÚres de cette merveille architecturale.
Sabine BENGEL
Historienne de lâart, elle est chargĂ©e de documentation Ă la Fondation de lâOEuvre Notre-Dame de Strasbourg.
Johann Josef BĂKER
Professeur dâhistoire de lâart et directeur de lâInstitut dâHistoire de lâArchitecture, il a publiĂ© un catalogue de la plus grande collection de dessins dâarchitecture gothique au monde.
Jean-SĂ©bastien SAUVĂ
Historien de lâart et chercheur au sein de lâinstitut technologique de Karlsruhe
Francis RAPP
Historien, spĂ©cialiste du Moyen-Ăge et professeur Ă©mĂ©rite Ă lâUniversitĂ© de Strasbourg.
Marie-José NOHLEN
Historienne de lâart, elle a coĂ©crit, avec notamment Sabine Bengel et Francis Rapp, le livre La grĂące dâune cathĂ©drale, « la » rĂ©fĂ©rence pour lâhistoire de la cathĂ©drale de Strasbourg.
STĂPHANE POTIER
StĂ©phane Potier, architecte pour la Fondation de lâOeuvre Notre-Dame
Architecte, il a modélisé la cathédrale en 3D.
Simon