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@chon said:

La définition du relief est vraiment plus fine quand l'on prend de plus petites zones ou c'est juste la définition de l'orthophoto qui est meilleure ?
Le poids du fichier SU doit gravement s'en ressentir non ?

Pour la définition, quand on est à 70m x 50m, on n'a pas mieux, c'est juste l'orthophoto qui est meilleure, et en fonction de notre affichage comme le précise Adebeo.
En revanche, quand on est sur Paris (il y a peut-être d'autres endroits où c'est aussi le cas) on a vraiment une différence de la définition du relief en fonction de la taille de la zone capturée qui va d'une trame de 3m x 5m à une trame de 30m x 50m.

@dverger said:

J'ai testé cette fonction dernièrement sur un projet perso. Je voulais vérifier l'ensoleillement d'un terrain. J'ai avec moi un plan du géomètre et donc la géolocalisation de Google est je remarque une légère différence entre les deux au niveau du Nord.
A qui dois-je faire confiance?

Perso, je ferai plutôt confiance au géomètre, parce que lui engage sa responsabilité
On a affaire à un éternel problème qui est de transformer la sphère de la terre (ou plutôt le géoïde voire le patatoïde terrestre ) en une représentation plane. Je pense (mais ça reste à vérifier) que le choix pris par SU pour régler ce problème est conforme à la projection Lambert choisie en France pour les géomètres. Mais dans cette projection, le nord n'est pas orienté pareil à l'est ou à l'ouest de la France... Ca marche localement mais pas globalement et SU doit penser globalement.
Donc, le "bon" nord est celui donné par le géomètre et il faut donc "corriger" le terrain donné par SU. Pour Marseille, je sais par expérience qu'il y a une rotation de l'ordre de 1,65° à faire sur le terrain pour retrouver le "vrai" nord.

Dans une autre discussion, je parlais de mon habitude d'utiliser le lien avec Google Earth pour capturer des topographies. J'en profite pour vous faire part d'une de mes "découverte" sur le sujet... J'espère qu'elle n'a pas déjà fait l'objet d'un sujet de discussion

Quand on utilise cette fonction, on se heurte souvent à l'une des deux limites de l'outil (ou les deux en même temps) : la baisse de la définition du relief et de la photo aérienne avec l'agrandissement de la zone à capturer et la limite de la zone maximale de capture.
Pour palier ces problèmes, je me suis apperçu qu'on peut faire plusieurs captures dans le même fichier et qu'elles vont se "coller" convenablement puisqu'elles sont géolocalisées.
De cette façon on peut capturer de plus grandes surfaces, plus que la limite imposée par l'outil, ou capturer par petites zones pour avoir une définition du relief et de l'image maximale (en général, la définition du terrain en France est d'environ 50m x 70m et de 3m x 4m sur Paris).
Si on s'elloigne un peu trop de la localisation de la première capture, on a un message qui nous signale que le collage risque de mal se faire, mais j'ai fait des terrains de plus de 3km de long sans problème...

Pour ceux qui ne l'auraient pas remarqué, les versions du terrain plat et en relief sont sur deux calques différents et les objets sont verrouillés. Pour travailler dessus, il faut les déverrouiller et si possible les changer de calque.

En espérant que ça aidera certains

@sined_marlouf said:

• Ensuite ne ne sais pas si c'est plus utile que ça : est-ce que d'autres que moi ont déjà tenté de le réaliser ?
• Est-ce que ça ne risque pas de faire un fichier super lourd qui pénalise la "jouabilité" du plan, sur lequel on doit greffer ensuite les différents éléments ?

Pour répondre à ces deux questions, il faut savoir ce que tu veux en faire, quel est le but de cette manip ? J'ai du mal à savoir si c'est utile ou pas si je ne sais pas à quoi c'est sensé servir... et dire si le fichier sera trop gros ou pas, ça dépend pour en faire quoi, à quel échelle de territoire tu t'attaque et à quel niveau de détail tu veux arriver... Bref, il y a plus de questions qui reste encore dans le vague que de réponses

@unknownuser said:

• Et vous, comment faites-vous ?

De mon coté, pour les terrains, j'utilise beaucoup l'import de Google Earth (en fonction du niveau de précision dont j'ai besoin...). Et pour le cadastre, j'utilise les captures en PDF de cadastre.gouv.fr que je transforme en DXF pour les assembler et les mettre à l'échelle.

Super ! Depuis la version 2 de LO, j'avais "perdu" des bibliothèques... ben voilà, je les retrouve
En revanche, il y a plus simple, ou plutôt "plus propre", que le copier-coller qui va dupliquer les fichiers : dans les préférences de LO (menu Edition) il y a un onglet "Dossiers" qui pointe vers les albums ; il suffit de rajouter le bon chemin pour retrouver ces bibliothèques.
On remarque d'ailleurs que par défaut, sur Win7, ça ne pointe pas trop loin puisqu'on a juste un dossier "fr" dans le dossier du ProgramData qui diffère.

@xyz said:

Depuis le temps que j'utilise LayOut pour la mise en page de mes modèles UpS je n'ai pas encore réussi à ce que le texte créé dans les scènes soit, à l'écran, de la même dimension que ce qu'il est dans dans la scène LayOut.
Autrement dit pourquoi le lettrage est-il si gros dans LayOut et plus petit dans SUp

On ne peut pas comparer ce qui se passe à l'écran sur SU et ce qui va se passer sur le papier, que ce soit en imprimant sur SU ou en important dans LO. Quand on parle de taille de texte, ça n'a de sens qu'imprimé. Donc la notion de taille sur SU à l'écran, ça ne se retouve nulle part après quand on imprime.
Au final, il vaut mieux coter sur LO.

@melle13 said:

Mais lorsque je fais un cube et que je clique sur une de ses faces, INFO SUR L'ENTITE fait apparaître les deux rectangles verticaux bicolores . Chacun des rectangles est mi rose mi blanc. Il me semble que celui de droite qui est la face négative (si je ne me trompe pas) devrait être uniquement rose et celui de gauche (positive), devrait être blanc ??

Quand le rectanle est bicolore, normalement des deux couleurs définies dans les style, c'est que les faces ne sont pas texturées et qu'elles utilisent les couleurs standards du style pour les faces intérieures et extérieures.
Si le rectangle est uni, c'est qu'on a attribué une couleur à l'une des faces, effectivement la face extérieure pour le rectangle de gauche, intérieure pour celui de droite.
Donc, pour vérifier que tout est dans le bon sens, dans INFO SUR L'ENTITE tu dois avoir les rectangles bicolores, et dans la scène tu dois voir que du blanc ; si il y a du rose, c'est que la face est à l'envers.

@pafpro said:

Malheureusement pour nous, tout est encore basé sur Rhino, et j'ai vraiment du mal avec ce logiciel

Je ne compte plus les fois où j'ai dit qu'il fallait que je me mette à fond à Rhino
En fait, ce qui m'intéresse dans Rhino c'est GrassHopper, mais pas de GrassHopper sans Rhino

@unknownuser said:

Pour ce qui est de ces formations, elles me tenteraient vraiment, mais à 32 ans (j'ai commencé mes études tard ), je ne peux plus me permettre d'étudier, faut que je me remette à bosser. Faudrait au moins que je m’intéresse à la programmation, mais je ne sais pas par où commencer tellement c'est vaste

Il n'y a pas d'âge pour apprendre. J'ai régulièrement des étudiants de 40 ans Le tout c'est d'avoir de quoi vivre pendant ce temps...

@unknownuser said:

Processing semble le plus versatile et relativement facile mais reste quand même de la programmation "en dur" !

J'aime bien Processing, mais pour générer des données récupérable dans les logiciels 3D ou Archi, c'est pas évident

@unknownuser said:

Pour la modélisation au sujet de Rhino, il existe son petit frère qui est bien plus ergonomique (ils ont le même papa) Moment of Inspiration (Moi pour les intimes)

Oui, tout à fait d'accord, c'est aussi facile d'accès que SketchUp mais ça manipule des NURBS. On peut aussi faire des scripts pour avoir des fonctions complémentaires, mais après, ça ne peu pas aller aussi loin que GrassHopper Si je me souviens bien, il y avait un utilisateur qui s'était lancé dans une interface de programmation pour MoI, mais il n'y a visiblement pas eu de suite.

@pafpro said:

Si je savais programmer, j'aurais gagné un temps fou

Même étonnement que Pilou ! Tu as la logique du paramétrique, mais tu ne programme pas ! Il y a tellement de programmeurs qui n'ont pas de logique paramétrique
Bon, d'un autre coté, on n'a pas attendu les outils actuels pour se poser la question en architecture. Il n'y a qu'à voir des réalisations comme Habitat 67 à Montréal (1967, fallait s'y attendre) ou Moulin de France à Martigues (1968) qui ont tout de cette logique mais qui ont été conçues à la main.

Si tu étais à La Villette, je pense que tu n'as pas échappé à la conférence Architecture et formes complexes.
Si tu veux aller plus loin, coté programmation pour l'architecture il y a l'ENSA de Marseille qui a un Master pro Compétence Complémentaire en Informatique et des labos dans les écoles de Nancy (salut à Didier Bur), Marseille, Lyon, La Villette (ça tu dois savoir)...

En tous cas, ce que tu nous montre mérite de passer au numérique.

Et puis un autre logiciel qui mérite un coup d'oeil City Engine, magnifique générateur urbain à partir d'algorithmes de génération de voiries, de parcelles et de bâtiments.

En voilà une bonne discussion
Tu as passé ton diplôme dans quelle école ? avec qui pour t'encadrer dans ta démarche numérique ?
De mon coté, je fais bosser mes étudiants sur ContxtFree et StructureSynth pour leur montrer la logique du paramétrique.Il y a aussi les Composants Dynamiques de SketchUp mais un peu plus difficile à utiliser dès que le nombre d'objets augmente. Je tente de passer à Rhino avec Grasshopper, mais dans le temps que j'ai pour ce cours, c'est trop juste...
J'aimerai bien que tu nous expliques un peu plus cette histoire d'algo que tu utilises et comment tu l'adaptes au problème du projet en zone inondable.

@adebeo said:

1- mais pourkoi tout le monde n'est pas sur la V8 ?

Mieux vaut une V6 pro ou une V8 free ?
Quand on a payé pour une V6 et qu'on n'a pas envie de remettre ça pour les mises à jour parce que les évolutions ne justifient pas le prix, quel choix faire ?
Perso, je suis sur la V8 pro parce que c'est mon école qui paye, mais sinon la question se poserai sûrement...

@unknownuser said:

:? la fuite des cerveaux

Ce qui est terrible, c'est que dans le milieu professionnel en France, si des Ricains sont en concurrence avec des Français, même si objectivement le produit ou service local est meilleur, ce sont les Américains qui gagnent le marché ! Si ça vient des US, c'est forcément mieux ! Du coup, quand RealViz était 100% Français ils étaient considérés comme des bricoleurs, depuis qu'ils sont dans le giron d'Autodesk et qu'ils n'apparaissent plus comme Français, on reconnaît leurs produits !

D'un autre coté, est-ce qu'il y a un éditeur de logiciel Français digne de ce nom ? Qui pourrait avoir une image de marque qui puisse faire preuve de professionnalisme et de sérieux pour des gros logiciels ? Le seul qui me vienne à l'idée c'est Dassault System avec Catia, Solidwoks et compagnie...

Pilou, Photofly est aussi un produit français conçu par l'équipe de RealViz à Sophia-Antipolis (près de Nice), mais captée depuis quelques années par Autodesk.
Faute de pouvoir vraiment dire que c'est un produit français, on peut dire que c'est un produit conçu en France par des Français, mais comme il font de bons produits (Stitcher, ImageModeler, MatchMover, ReTimer...) ils sont rachetés par les Américains

@dverger said:

En parlant de sculpture, la version 6 alpha de Sculptris est sortie.
Aller.... c'est reparti... je ne suis pas encore couché

YES !!! bien vu !
J'attends ça parce que j'ai déjà plein d'idées pour ce genre d'outils en architecture.
Je faisait déjà un peu ça avec le "Compo Spay" de Didier Bur mais à plat, par couches successives si je voulais du volume.

@unknownuser said:

@unknownuser said:

j'aimerais comprendre...
[...] En animation sur les stands , les visiteurs se battent pour manipuler le marqueur devant la caméra : Pourquoi ? parce c'est MARRANT!! hahaha!!

Voilà j'espère t'avoir éclairer. On est pas au bout de nos surprises.

Merci Sergio de cette réponse

C'est un peu l'impression que j'avais dans les tests que j'ai pu faire : c'est un jeu amusant, ça attire du monde, mais ce n'est pas vraiment un outil de travail ou de communication.
Dès la première fois que j'ai vu ce type de techno, à Imagina dans les années 90, je me suis dit qu'il y avait un truc à faire dans le domaine de l'architecture et de l'urbanisme, que ce soit en conception ou en communication (je ne parle pas du grand public)... mais je n'ai jamais trouvé le bon sujet qui puisse avoir besoinde ça.
Je crois en revanche que, comme tu le dis, c'est ludique et ça amuse tout le monde de manipuler un outil technologique, et ça c'est super intéressant quand on veut mettre en valeur une compétence technologique et attirer du monde sur un stand.

@unknownuser said:

Là on est chez les tout petits : 3 à 7 ans et je suis sur que eux (pardon Daredevil ) ils vont comprendre tout de suite!

Mais ça, j'en suis tout à fait sur !!
Coté arts je pense qu'il y a beaucoup plus de choses à explorer de ce coté. Si en plus on s'adresse à un jeune public, c'est encore mieux parce qu'il ne se pose pas de question sur "comment ça marche", il accepte et il se laisse porter. Je suis curieux de voir le résultat.
J'ai eu l'occasion de voir des travaux d'étudiants aux Beaux Arts de Marseille travailler avec ça. La démarche est intéressante et ça ouvre les champs du possible dans l'interaction entre l'oeuvre et le spectateur.
http://www.youtube.com/watch?v=5zenKS1xpLs

Franchement, sans vouloir dévaluer ton travail, loin de là, je ne comprends toujours pas l'intérêt de la réalité augmentée dans de telles conditions. J'ai plus de 15 ans de pratique de communication dans l'architecture, en utilisant la 2D et la 3D, mais je n'ai jamais trouvé pour quelle raison manipuler une carte avec une mire en regardant un écran devait être plus intuitive que la manipulation d'une interface 3D sur un écran tactile (où l'on voit directement le résultat à l’endroit où on agit) ou la souris (qui est quand même devenu une interface que presque tout le monde pratique).
Je pense que cette technologie prend du sens avec des lunettes de réalité virtuelle, avec lesquelles on voit directement là où on agit, ou comme avec les smartphone où on voit "à travers" l'image réelle augmentée de l'information.
Encore une fois, je ne veux pas mettre en doute ton travail, d'autant plus si tu arrives à le proposer à tes clients (moi, il y a plein de technos que je ne suis jamais arrivé à placer ), mais j'aimerais comprendre...

Avec tous les moteurs en ce moment, avec la diffusion gratuite de certains d'entre eux, le choix se faisait de plus en plus difficile... Comme c'est open-source, le choix va sûrement se porter sur lui !
Je vais tester ça tout de suite.

Merci Pilou !

Trop fort Pilou ! je cherchais justement cette référence pour construire un cours sur les utopies sociales architecturales actuelles. Merci !
Dans la même lignée, il y a aussi Auroville (il faut surtout voir le plan général d'origine) et Arcosanti.

@unknownuser said:

A l'heure où d'autres prônent la décroissance, on peut, sans juger l'esthétique, se poser des questions devant les hyper-structures mégalomaniaques montrées là.
La décroissance n'est pas forcément contraire à la logique des hyper-structures. En revanche on devrait d'abord se poser les question de "à quoi ça sert ?", "quelle énergie on doit mettre en oeuvre pour le construire ?", "est-ce qu'on pourrait faire autrement ?"...
Bon, c'est vrai que quand on lit "Ces gratte-ciel seraient construits à partir de béton armé précontraint, d'acier et de verre. Ils seront résistants face aux séismes et aux vents violents grâce à trois colonnes massives, allongées et inclinées." on peut largement mettre en doute l'intérêt du gratte-ciel dans cette démarche...

Ce qui est quand même dommage, c'est que les fous qui nous embarquent dans des délires comme ça sont de plus en plus rare. Il n'y a qu'à voir l'âge de Fresco, Soleri, Lovag, Rougerie (c'est le plus jeune )... Quand je vois les propositions des architectes et urbanistes d'aujourd'hui, je vois plus de bling-bling que des positionnements éthiques sur la place de l'homme. On se donne bonne conscience parce qu'on propose des mètres carré de cellules photo-voltaïques sur les toits et ça compte pour une action architecturale et sociale forte
Où est le relève ?

Si la courbure du toit est circulaire, tu peux faire une duplication avec l'outil de rotation.
Il te faut donc le centre de l'arc des plaques, placer la première vis et faire une rotation autour de l'axe en multipliant (ctrl pour la dupli, puis "*n" pour le multiplier n fois).
Je pense que ça devrait répondre à ton problème

Merci pour ce rappel
J'ai testé la version précédente, mais comme il manquait cruellement les sources métrique, j'avais laissé tomber. Je vois que dans la mise à jour ils ont rajouté les modèles métriques, et qu'il y a pas mal de nouveaux outils comme l'étude des vents ou les simulations physiques.
Cet outil se situe entre d'autres outils de la gamme d'Autodesk pour l'architecture. Il permet de faire des études rapide sur des modèles simples qui peuvent servir de base à une modélisation plus avancée avec Revit. Visiblement le moteur d'étude solaire et du vent est celui d'Ecotect, un autre logiciel de la boite. Donc avec Vasari, on devrait arriver à discuter avec les autres logiciels sans problème et sans contradiction dans les calculs

J'aime bien les logiciels simples pour montrer aux étudiants qu'il ne faut pas être ingénieur pour arriver à les utiliser et qu'on peut facilement les faire entrer durant les phases d'esquisse, quand le projet est encore dans le flou.

Aller, go ! c'est reparti pour le téléchargement et des nouveaux tests...